Les trains ont commencé rouler sur un tronçon de chemin de fer autre fois disparu du Cambodge.
Des décennies de conflit ont mis les infrastructures en ruines au Cambodge concernant ses routes, ports et les chemins de fer.
Ces dernières années, beaucoup d’efforts ont étés effectué pour les reconstruire, et vendredi dernier à la gare de Phnom Penh, le ministre des Finances a présidé une cérémonie pour marquer la reprise du service ferroviaire.
Le réseau ferroviaire du Cambodge a longtemps été le maillon manquant dans le rêve de se connecter à Singapour par chemin de fer au Vietnam et en Chine.
La reconstruction du réseau coûtera aux alentours de 100 millions d’euros, dont la majeure partie est financé par un prêt de la Banque asiatique de développement. Une grande partie du reste est financé par le gouvernement australien et par la ville de Phnom Penh.
« C’est une étape très importante et une étape très audacieuse du gouvernement, mais certainement aussi pour l’amélioration des infrastructures de transport, il permettra d’améliorer à terme la compétitivité du Cambodge dans l’économie mondiale et permettra de promouvoir les investissements directs étrangers au Cambodge », a déclaré Putu Kamayana, directeur de la Asian Development Bank.
Actuellement, la plupart des mouvements de marchandises au Cambodge sont convoitée par la route. Il est clairement indiqué que le nouveau service ferroviaire a également pour objectif de servir à l’acheminement des marchandise, libérant ainsi les routes, le réseau ferroviaire étant bien moins polluant.
L’autre avantage sera que les routes du pays deviendront probablement plus sûres et dureront plus longtemps.
Le train se déplace hors de Phnom Penh le long de la ligne rénové, en direction sud à la ville de Touk Meas à la fin Octobre. Les maisons des personnes vivant le long de la piste seront démoli en temps voulu.
Le projet est de mettre à niveau les 390 km de la ligne qui s’étend à l’ouest de Phnom Penh via Battambang avant d’entrer en Thaïlande. Cela doit être fait en 2012.
Puis accomplir le chemin de fer pan-asiatique en finalisant le tronçon entre Phnom Penh et Ho Chi Minh-Ville dans le sud du Vietnam. Les deux gouvernements ont convenu de construire le lien, mais le travail n’a pas encore commencé.